Découvrez les pièces d’investissement les plus sûres au monde : celles de la Monnaie
- 09 avr. 2018
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Nous avons tous déjà vu des films dans lesquels des personnages essaient de voler, de trouver ou de protéger une grande quantité d’or : Les rois du désert (1999), Marche ou crève : vengeance définitive (1995) ou le classique de 1964, Goldfinger, dans lequel James Bond devait défendre les réserves d’or de Fort Knox.
Même Charlie Chaplin rêve de richesses incalculables durant son périple vers l’Alaska dans La ruée vers l’or (1925).
Mais à quand remonte cette fascination pour l’or? Bien avant ces films… soit environ 9 000 ans avant notre ère!
De la même manière qu’on échangeait de la fourrure contre des outils, des aliments et des armes aux tout débuts du Canada, dans le reste du monde, on a utilisé les perles et les coquillages pendant des millénaires. Cependant, avec l’expansion des réseaux commerciaux, on s’est vite rendu compte que ce qui avait de la valeur pour une culture n’en avait aucune pour une autre.
Mais il y avait une chose que tous les peuples convoitaient : l’or.
Tout le monde trouvait son compte dans cette matière première. Elle ne se détériorait pas, elle était pratiquement indestructible et, surtout, on pouvait la faire fondre et la transformer en quelque chose d’entièrement nouveau. C’est pourquoi dans plusieurs cultures, il était de coutume d’offrir aux nouveau-nés un bijou en or : ainsi, ils disposeraient toujours de « liquidités » en cas de besoin.
Le mot anglais qui désigne les produits d’investissement, bullion, a des racines latines et anglo-saxonnes qui renvoient à la pratique de faire « bouillir » le métal. Au milieu du XVe siècle, le terme servait à désigner l’or et l’argent que les rois, les aristocrates et les gouvernements (tout comme les banques et les grandes sociétés modernes) entreposaient en vrac, généralement sous la forme de lingots.
Des pièces sonnantes et trébuchantes
Au milieu du XXe siècle, de plus en plus de consommateurs cherchent à posséder de l’or. Étant donné le prix faramineux du lingot d’or de la bourse de New York (COMEX), qui pèse 100 onces troy, et celui du lingot de bonne livraison de la bourse de Londres, qui en pèse 400 (!), la demande pour des produits d’investissements accessibles se met à augmenter.
C’est alors qu’arrive la pièce en or.
En 1970, l’Afrique du Sud lance le Krugerrand, une pièce d’investissement de 1 once en or 22 carats dont la pureté de 91,67 % n’est détrônée qu’en 1979, année d’introduction de la Feuille d’érable en or de la Monnaie. Avec sa pureté de 99,9 %, cette pièce canadienne provoque une vraie tempête dans le monde de l’investissement, et les commandes se multiplient. Trois ans après ce succès fracassant, la Monnaie confirme sa place de chef de file mondial en rehaussant encore sa norme de pureté, cette fois à 99,99 %, du jamais vu.
La pièce de 1 oz Feuille d’érable en argent, quant à elle, est lancée en 1988. On l’intègre à notre offre de produits des versions en platine et en palladium peu après.
De nos jours, la Feuille d’érable en or demeure la pièce d’investissement en or qui inspire le plus confiance à l’échelle mondiale. Elle est offerte en différents poids (1/20, 1/10, 1/4, 1/2 et 1 once d’or pur à 99,99 %) et a cours légal.
Facilement accessible
Les emballages et formats novateurs d’aujourd’hui offrent de nouvelles manières d’acquérir de l’or. Par exemple, le produit d’investissement OrAuGramme25, offert dans un emballage-coque divisible, compte 25 pièces de 1 gramme en or pur à 99,99 %.
La sécurité sans négliger la beauté
Comme les billets de banque et leurs magnifiques motifs qui servent à empêcher la contrefaçon, chacune des pièces d’investissement Feuille d’érable de la Monnaie comporte un motif qui atteste son origine. Le point focal de ce motif est l’emblématique feuille d’érable du Canada, reproduite avec un réalisme et un degré de détails impressionnants; c’est d’elle que partent des lignes radiales qui s’étendent jusqu’à la tranche de la pièce. Ces lignes sont gravées au micromètre près à l’aide d’outils prototypes, leur largeur et leur espacement particuliers créant sur toute la surface de la pièce un motif qui diffracte la lumière. C’est l’une des trois caractéristiques de sécurité de pointe gravées sur chaque pièce. Un vrai régal pour les yeux! Messieurs Chaplin et Bond, amateurs d’or, seraient sûrement d’accord!
Pièce de collection, produit d’investissement, quelle différence?
Produit d’investissement : Souvent moulés ou frappés sous forme de barres, de lingots, de plaquettes ou de pièces de monnaie, les métaux précieux en vrac sont appelés « produits d’investissement » et négociés sur les marchés des produits de base du monde entier. Les produits d’investissement ont cours légal, et leur prix fluctue quotidiennement selon la valeur sur le marché mondial du métal qu’elles contiennent. À cette valeur s’ajoute lors de l’achat une prime qui couvre les frais de fabrication, d’administration et de livraison.
Pièce de collection : Il s’agit d’un souvenir dont le motif ou le thème vous plaît particulièrement. Les pièces de collection ne sont pas produites de manière continue : elles ont un tirage limité et, lorsqu’il est épuisé, on ne produit plus de pièces avec le même motif. Considérez-les comme des œuvres d’art : vous achetez un objet qui témoigne d’un mérite artistique et d’un savoir-faire, en plus d’avoir une certaine rareté. Son prix sera plus élevé que la valeur du métal qui a été utilisé pour la produire.
Vous pouvez vous procurer des produits d’investissement de la Monnaie royale canadienne dans les succursales principales de nombreuses banques à charte canadiennes, auprès des marchands autorisés de produits d’investissement ADNMC et dans les boutiques de la Monnaie royale canadienne à Ottawa et à Winnipeg (sous réserve de la disponibilité des produits d’investissement).