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Partons à la rencontre des pionniers du Canada

  • 01 juil. 2020
  • Contenu canadien
  • 5 MINUTES DE LECTURE
Faisant environ 9 984 670 kilomètres carrés, le Canada est le plus grand pays de l’hémisphère occidental, sans parler de son littoral de 202 080 kilomètres, le plus long au monde. Il n’y a pas à dire : entre les Grands Lacs, la forêt pluviale, la toundra gelée et les déserts, le territoire canadien est extraordinairement varié. Mais comment notre pays a-t-il été façonné? À l’occasion de la fête du Canada, nous avons voulu jeter la lumière sur les célèbres explorateurs qui ont marqué l’histoire canadienne. Ces braves aventuriers nous ont aidés à mieux comprendre le monde ainsi que notre place dans celui-ci.
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Faisant environ 9 984 670 kilomètres carrés, le Canada est le plus grand pays de l’hémisphère occidental, sans parler de son littoral de 202 080 kilomètres, le plus long au monde. Il n’y a pas à dire : entre les Grands Lacs, la forêt pluviale, la toundra gelée et les déserts, le territoire canadien est extraordinairement varié. Mais comment notre pays a-t-il été façonné? À l’occasion de la fête du Canada, nous avons voulu jeter la lumière sur les célèbres explorateurs qui ont marqué l’histoire canadienne. Ces braves aventuriers nous ont aidés à mieux comprendre le monde ainsi que notre place dans celui-ci.
Fils d’Erik le Rouge, Leif Erikson est le premier Européen connu à avoir accosté le long des côtes canadiennes. Erikson et ses compagnons quittent le Groenland en l’an 1000. Au cours de leur périple, ils découvrent des terres qui seraient possiblement l’île de Baffin (Helluland) et le Labrador (Markland). L’équipage passe l’hiver près de L’Anse aux Meadows, dans l’actuelle province de Terre-Neuve-et-Labrador. Le site de leur campement est aujourd’hui le seul établissement viking authentifié en Amérique du Nord. Fils d’Erik le Rouge, Leif Erikson est le premier Européen connu à avoir accosté le long des côtes canadiennes. Erikson et ses compagnons quittent le Groenland en l’an 1000. Au cours de leur périple, ils découvrent des terres qui seraient possiblement l’île de Baffin (Helluland) et le Labrador (Markland). L’équipage passe l’hiver près de L’Anse aux Meadows, dans l’actuelle province de Terre-Neuve-et-Labrador. Le site de leur campement est aujourd’hui le seul établissement viking authentifié en Amérique du Nord.
Né à Gaète (près de Naples), en Italie, Jean Cabot (de son vrai nom Giovanni Caboto) et son équipage sont le deuxième groupe connu d’Européens à poser le pied sur le territoire actuel du Canada. Battant pavillon anglais, le navire de Cabot atteint le continent en 1497 : il longe la côte est de Terre-Neuve et y fait une brève escale. Né à Gaète (près de Naples), en Italie, Jean Cabot (de son vrai nom Giovanni Caboto) et son équipage sont le deuxième groupe connu d’Européens à poser le pied sur le territoire actuel du Canada. Battant pavillon anglais, le navire de Cabot atteint le continent en 1497 : il longe la côte est de Terre-Neuve et y fait une brève escale.
Navigateur français né à Saint-Malo, Jacques Cartier part à la recherche d’un passage nord-ouest vers l’Asie, mais atteint plutôt, en 1534, le golfe du Saint-Laurent. Il revient en 1535, guidé par Taignoagny et Domagaya, et devient alors le premier Européen à remonter aussi loin à l’ouest le fleuve Saint-Laurent, jusqu’à Hochelaga (où se trouve aujourd’hui Montréal) et jusqu’aux rapides de Lachine. Navigateur français né à Saint-Malo, Jacques Cartier part à la recherche d’un passage nord-ouest vers l’Asie, mais atteint plutôt, en 1534, le golfe du Saint-Laurent. Il revient en 1535, guidé par Taignoagny et Domagaya, et devient alors le premier Européen à remonter aussi loin à l’ouest le fleuve Saint-Laurent, jusqu’à Hochelaga (où se trouve aujourd’hui Montréal) et jusqu’aux rapides de Lachine.
Martin Frobisher est un ancien corsaire qui rêve de trouver le fameux passage du Nord-Ouest. En 1576, il devient le premier Européen à atteindre la baie portant aujourd’hui son nom (baie Frobisher), au Nunavut. Il dirige deux autres expéditions dans l’Arctique, en 1577 et en 1578, et devient le premier explorateur européen à tenter d’extraire de l’or dans le Nord du Canada. Martin Frobisher est un ancien corsaire qui rêve de trouver le fameux passage du Nord-Ouest. En 1576, il devient le premier Européen à atteindre la baie portant aujourd’hui son nom (baie Frobisher), au Nunavut. Il dirige deux autres expéditions dans l’Arctique, en 1577 et en 1578, et devient le premier explorateur européen à tenter d’extraire de l’or dans le Nord du Canada.
Cartographe de talent, le « père de la Nouvelle-France » cartographie une partie du littoral de l’Atlantique, du fleuve Saint-Laurent et des Grands Lacs. Ses récits de voyage et ses cartes jetteront d’ailleurs les bases pour l’exploration des terres intérieures du continent. En 1608, il construit la première habitation permanente (habitée en continu) en Nouvelle-France, sur le site actuel de la ville de Québec. Cartographe de talent, le « père de la Nouvelle-France » cartographie une partie du littoral de l’Atlantique, du fleuve Saint-Laurent et des Grands Lacs. Ses récits de voyage et ses cartes jetteront d’ailleurs les bases pour l’exploration des terres intérieures du continent. En 1608, il construit la première habitation permanente (habitée en continu) en Nouvelle-France, sur le site actuel de la ville de Québec.
Après son arrivée sur le continent en 1667, l’ancien jésuite établit un poste de traite des fourrures près des rapides de Lachine. Il descend plusieurs fois les rivières Ohio et Illinois et le fleuve Mississippi et érige des forts et des postes de traite le long de son parcours. Lorsqu’il atteint le golfe du Mexique en 1682, il baptise la région « Louisiane » en l’honneur du roi Louis XIV. Après son arrivée sur le continent en 1667, l’ancien jésuite établit un poste de traite des fourrures près des rapides de Lachine. Il descend plusieurs fois les rivières Ohio et Illinois et le fleuve Mississippi et érige des forts et des postes de traite le long de son parcours. Lorsqu’il atteint le golfe du Mexique en 1682, il baptise la région « Louisiane » en l’honneur du roi Louis XIV.
Natif de Trois-Rivières, Pierre Gaultier de Varennes, sieur de La Vérendrye, rêve de découvrir une mer à l’ouest des Grands Lacs. Accompagné de guides autochtones et de son équipage (composé notamment de plusieurs membres de sa famille), il repousse les limites du territoire vers l’ouest, explorant les lacs et les rivières du Manitoba et du Sud de la Saskatchewan. Natif de Trois-Rivières, Pierre Gaultier de Varennes, sieur de La Vérendrye, rêve de découvrir une mer à l’ouest des Grands Lacs. Accompagné de guides autochtones et de son équipage (composé notamment de plusieurs membres de sa famille), il repousse les limites du territoire vers l’ouest, explorant les lacs et les rivières du Manitoba et du Sud de la Saskatchewan.
Cartographe de talent, George Vancouver fait partie de l’expédition entreprise par James Cook dans le Nord-Ouest en 1778. Cet équipage serait le premier groupe d’Européens à fouler le littoral pacifique du Canada. Entre 1791 et 1795, il cartographie la côte Ouest du 30o au 56o parallèle nord, parcourant ainsi quelque 96 200 kilomètres à la recherche du passage du Nord-Ouest. Cartographe de talent, George Vancouver fait partie de l’expédition entreprise par James Cook dans le Nord-Ouest en 1778. Cet équipage serait le premier groupe d’Européens à fouler le littoral pacifique du Canada. Entre 1791 et 1795, il cartographie la côte Ouest du 30o au 56o parallèle nord, parcourant ainsi quelque 96 200 kilomètres à la recherche du passage du Nord-Ouest.
Alexander Mackenzie, un commerçant de fourrures originaire de l’Écosse, est le premier explorateur européen à atteindre l’océan Pacifique en traversant le continent. Durant sa première expédition, en 1789, c’est accompagné de guides autochtones qu’il suit jusqu’à l’océan Arctique le long fleuve nommé en son honneur : le fleuve Mackenzie. En 1793, il dirige une autre expédition dans la région qui le mène cette fois au chenal Dean. Alexander Mackenzie, un commerçant de fourrures originaire de l’Écosse, est le premier explorateur européen à atteindre l’océan Pacifique en traversant le continent. Durant sa première expédition, en 1789, c’est accompagné de guides autochtones qu’il suit jusqu’à l’océan Arctique le long fleuve nommé en son honneur : le fleuve Mackenzie. En 1793, il dirige une autre expédition dans la région qui le mène cette fois au chenal Dean.
Dernière survivante de la Nation des Béothuks, à Terre-Neuve, Shanawdithit est capturée par les Britanniques en 1823. Elle apprend l’anglais alors qu’elle travaille comme servante. À son arrivée à St. John’s, en 1828, elle joue un rôle crucial dans la préservation de la culture et de l’histoire de son peuple, grâce à ses dessins et à ses traductions. Dernière survivante de la Nation des Béothuks, à Terre-Neuve, Shanawdithit est capturée par les Britanniques en 1823. Elle apprend l’anglais alors qu’elle travaille comme servante. À son arrivée à St. John’s, en 1828, elle joue un rôle crucial dans la préservation de la culture et de l’histoire de son peuple, grâce à ses dessins et à ses traductions.
En voulant trouver le passage du Nord-Ouest, John Franklin a élargi nos connaissances sur l’Arctique. Il mène quatre expéditions dans cette région, dont une en 1826 ayant permis de cartographier la côte à l’ouest de la rivière Coppermine. Franklin est vu pour la dernière fois dans la baie de Baffin en 1845. La disparition de l’explorateur, de son équipage et de leurs deux navires – l’Erebus et le Terror – est l’un des plus grands mystères de l’époque. En voulant trouver le passage du Nord-Ouest, John Franklin a élargi nos connaissances sur l’Arctique. Il mène quatre expéditions dans cette région, dont une en 1826 ayant permis de cartographier la côte à l’ouest de la rivière Coppermine. Franklin est vu pour la dernière fois dans la baie de Baffin en 1845. La disparition de l’explorateur, de son équipage et de leurs deux navires – l’Erebus et le Terror – est l’un des plus grands mystères de l’époque.
Surnommée « la femme extraordinaire de la nature », Kate Rice est la première prospectrice du Canada. Née à St. Marys, en Ontario, elle devient institutrice, puis « homesteader ». Elle apprend la langue crie et se met à faire de la prospection dans le Nord du Manitoba. Les gisements de cuivre et de nickel qu’elle découvre contribueront à transformer Thompson en plaque tournante de l’industrie minière au Manitoba. Surnommée « la femme extraordinaire de la nature », Kate Rice est la première prospectrice du Canada. Née à St. Marys, en Ontario, elle devient institutrice, puis « homesteader ». Elle apprend la langue crie et se met à faire de la prospection dans le Nord du Manitoba. Les gisements de cuivre et de nickel qu’elle découvre contribueront à transformer Thompson en plaque tournante de l’industrie minière au Manitoba.