Elsie MacGill

La collection Elsie MacGill

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Carte de collection de pièces-souvenirs commémoratives 2023 – Hommage à Elsie MacGill

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Rouleau spécial de pièces de 1 $ 2023 – Hommage à Elsie MacGill (version colorée)

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Ensemble de rouleaux spéciaux Hommage à Elsie MacGill

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Série de cartes de collection de pièces-souvenirs commémoratives 2023

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Collection commémorative de rouleaux spéciaux 2023

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Chasseur <em>Hawker Hurricane</em>
Plans
Avion <em>Maple Leaf Trainer II</em>
Épinglette
Anneau de fer martelé des ingénieurs
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Enfance et éducation

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Photo : Portait d’Elsie Gregory MacGill
Source : Bibliothèque et Archives Canada/Fonds d’archives Elsie Gregory MacGill/a200745

Jeunesse et influences

Elizabeth Muriel Gregory MacGill, surnommée Elsie, est née le 27 mars 1905 à Vancouver. Issue d’une longue lignée de défenseures des droits des femmes, Elsie est imprégnée de valeurs féministes dès un très jeune âge. Sa grand-mère maternelle et sa mère étaient suffragistes. D’ailleurs, sa mère, Helen Gregory MacGill, était d’avis que les femmes avaient autant leur place que les hommes sur les bancs d’école. Prêchant par l’exemple, Helen a décroché plusieurs diplômes d’études postsecondaires. En 1917, elle devient juge d’un tribunal de la jeunesse – une première pour une femme en Colombie-Britannique.

Le parcours d’Helen a eu une grande influence sur celui d’Elsie.

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Photo : Université de Toronto : Charlie Morrison, Elsie MacGill, Ross Spital, Tommy Bingham
Source : Bibliothèque et Archives Canada/Fonds d’archives Elsie Gregory MacGill/e006611178

Des études de premier cycle en génie électrique

Suivant les traces de sa mère, Elsie décide de faire des études postsecondaires. Elle étudie d’abord à l’Université de la Colombie-Britannique et, en 1923, elle s’inscrit au programme de génie électrique de l’Université de Toronto, la même université qu’avaient fréquentée ses parents. Non seulement est-elle la première femme admise dans ce programme, mais elle devient aussi la première femme au Canada à obtenir un diplôme de premier cycle dans ce domaine.

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Photo : Portait d’Elsie Gregory MacGill
Source : Bibliothèque et Archives Canada/Fonds d’archives Elsie Gregory MacGill/a200745

L’infatigable Elsie

Par la suite, après avoir œuvré à titre d’ingénieure mécanicienne aux États-Unis, Elsie entame une maîtrise en génie aéronautique à l’Université du Michigan. Mais juste avant d’obtenir son diplôme, elle contracte la polio. La maladie la cloue au lit et la rend incapable de marcher.

Cette situation ne l’empêche toutefois pas d’ajouter une autre grande première à sa liste : en 1929, elle devient la première femme en Amérique du Nord à décrocher une maîtrise en génie aéronautique.

Mais ce n’était que le début. Après avoir passé trois ans en réadaptation en Colombie-Britannique avec sa famille, période durant laquelle elle se tient occupée en faisant des croquis, en écrivant pour des magazines populaires et en suivant de près le domaine de l’aviation, Elsie peut de nouveau marcher (à l’aide de deux cannes). Elle est prête à s’atteler à un nouveau projet – sa carrière.

Carrière en génie

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Photo : Un Fairchild Super 71, testé par Elsie MacGill
Source : Ingenium 01097

Un envol réussi

Après un passage à l’Institut de technologie du Massachusetts comme étudiante, Elsie commence sa carrière en aviation. En 1934, elle est embauchée par Fairchild Aircraft. Travaillant à l’usine de Longueuil, au Québec, elle participe à divers projets d’aviation, comme le Fairchild Super 71 (le premier avion au fuselage métallique conçu et construit au Canada), le Fairchild 82 (un avion de brousse) et le Fairchild Sekani.

« Pratiquer le génie dans le secteur privé est ce qu’il y a de plus prometteur. C’est synonyme de progrès. L’énergie et l’initiative y sont récompensées par des hausses salariales et des promotions, et les promotions peuvent s’enchaîner rapidement. Les conventions et l’opinion du public ont peu d’incidence, ici. »

Quatre ans plus tard, Elsie marque encore une fois l’histoire en étant la première femme élue membre de l’Institut canadien des ingénieurs.

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Photo : De gauche à droite : David Boyd, Brian Sheaver, Elsie MacGill et Mary Boyd observant le chasseur Hurricane sur le terrain de vol de la Canadian Car and Foundry Company
Source : Bibliothèque et Archives Canada/Fonds d’archives Elsie Gregory MacGill/a148465

Photo : Chasseur Hawker « Hurricane » de l’ARC à la Canadian Car and Foundry Company ltée
Source : Bibliothèque et Archives Canada/Collection Robert A. Joss/a072436

La reine des Hurricane

En 1938, Elsie est embauchée comme ingénieure aéronautique en chef par Canadian Car and Foundry (CC&F) à Fort William (maintenant Thunder Bay), en Ontario. Dans ce rôle, elle devient la première femme au monde à concevoir un avion, le Maple Leaf Trainer II.

Durant la Seconde Guerre mondiale, elle participe à réoutiller l’usine, ce qui mène à la production à grande échelle du Hawker Hurricane. Elle adapte aussi le modèle pour qu’on puisse l’utiliser par temps froid. Au total, plus de 1 450 Hawker Hurricane sont fabriqués sous sa supervision.

« L’effort de guerre, ça peut paraître microscopique si on regarde l’effort individuel. Mais la somme de tous les efforts est aussi puissante qu’une armée. »

Elsie devient tellement connue pour son travail en temps de guerre que, en 1942, on en a fait un personnage dans la bande dessinée True Comics, la « reine des Hurricane » – un surnom qui lui colle à la peau jusqu’à ce jour.

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Photo : Elsie MacGill devant le Maple Leaf Trainer II
Source : Ingenium 04947

Photo : Le Maple Leaf II, un avion d’entraînement conçu par Elsie MacGill, en pleine production
Source : Ingenium 12819

Le vent dans les voiles

Elsie quitte CC&F en 1943, mais sa carrière est loin d’être terminée. Elle déménage à Toronto, fonde sa propre société de conseil et, en 1946, devient la première conseillère technique de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI).

Les nombreuses réalisations d’Elsie, son talent extraordinaire et la marque qu’elle a laissée dans le monde de l’aviation ne passent pas inaperçus. Elle reçoit la Médaille du centenaire du Canada en 1967, devient officière de l’Ordre du Canada en 1971, est nommée fellow de l’Institut canadien des ingénieurs en 1972, puis reçoit la médaille d’or de l’Ordre des ingénieurs de l'Ontario en 1979. Plus tard, elle est intronisée au Panthéon de l’Aviation du Canada, en 1984, et au Panthéon canadien des sciences et du génie en 1992.

Égalité

Une véritable précurseure

Réputée comme précurseure du génie, Elsie a aussi été – et demeure – une figure éminente du féminisme au Canada. Tout au long de sa carrière, elle a milité pour l’égalité en milieu de travail. Elle ne se voyait pas comme une femme ingénieure, mais comme une ingénieure, point. Grâce à cette façon de voir les choses, elle a grandement fait avancer les droits des femmes, tout en réalisant ses propres rêves.

« L’habitude, les traditions et la complaisance : voilà tout ce qui nous empêche de délaisser nos idées désuètes et nos institutions démodées. En reconnaissant la nécessité du changement, nous pouvons aisément trouver le moyen de le réaliser. » 

En 1947, Elsie prépare la voie à son parcours féministe quand, après le décès de sa mère, elle écrit My Mother the Judge: a Biography of Helen Gregory MacGill (Ma mère la juge : biographie d’Helen Gregory MacGill). Lorsque le livre est publié, en 1955, la flamme féministe d’Elsie est complètement ravivée : ayant connu beaucoup de succès professionnel, elle a continué d’utiliser sa plateforme pour soutenir d’autres femmes dans leur carrière.


















Photo : Employées de la Canadian Car and Foundry travaillant sur le Curtiss SBW Helldiver
Source : Ingenium 14592

Des possibilités infinies

Elsie est présidente provinciale (Ontario) de la Fédération canadienne des Clubs des femmes de carrières commerciales et professionnelles de 1956 à 1958, puis présidente nationale de 1962 à 1964. De 1967 à 1970, elle est commissaire au sein de la Commission royale d’enquête sur la situation de la femme au Canada, un groupe dont le mandat est d’assurer l’égalité pour les femmes, dans toutes les sphères de la société.

Jusqu’à sa mort en 1980, Elsie veille à la mise en œuvre du plus grand nombre possible des 167 recommandations faites au gouvernement fédéral dans le cadre de cette Commission.

« Il est possible que les retombées de la Commission soient plus grandes qu’on l’aurait imaginé. Lorsqu’on pense à la situation de la femme, il faut être conscients que la technologie changera la réalité de l’emploi au Canada et que ça touchera tant les femmes que les hommes. Elle changera la réalité des postes à temps plein comme à temps partiel, des temps libres ainsi que les valeurs sociales et économiques sur lesquelles repose la situation d’emploi. L’information qu’on en retirera pourrait changer considérablement la philosophie sociale canadienne. »

Photo : Travailleuse assemblant des pièces d’avion
Source : Ingenium 14706

Photo : Une femme travaillant dans la cabine d’un Bristol Bolingbroke, dans une usine de la Fairchild Aircraft
Source : Ingenium 14711

Photo : Une membre de la Division féminine de l’ARC en pleins travaux de soudure sur un avion
Source : Ingenium 14748

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Photo : Queen of the Hurricanes / Elsie MacGill
Source : Bibliothèque et Archives Canada/Fonds d’archives Elsie Gregory MacGill/c147741k

Hommage à son legs impérissable

Elsie MacGill était une force de la nature. Elle brillait malgré l’adversité, acceptait ce qui la rendait unique, a été une précurseure du génie et de la lutte pour l’égalité et, jusqu’à aujourd’hui, demeure une source d’inspiration pour toute la population canadienne.

« Que nous ayons 9 ans ou 55 ans, nous avons toutes et tous intérêt à investir dans l’avenir, parce qu’il nous appartient. Plus on est jeune, plus notre intérêt est grand. Après tout, c’est la jeunesse qui héritera de la plus grande part de l’avenir. Alors, je lui demande : QUE FEREZ-VOUS DE TOUT CE TEMPS QUE VOUS AVEZ DEVANT VOUS? »

Aujourd’hui, nous célébrons la vie d’Elsie MacGill grâce à cette pièce de circulation commémorative de 1 $ 2023 – un hommage à son legs impérissable.

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Elsie MacGill

Rendez hommage à une femme extraordinaire, dont la vie et les réalisations s’inscrivent définitivement dans les annales du 20e siècle au Canada, avec un article de collection ou une pièce commémorative.