
ARCHIVÉ
Pièce de 1 oz en argent fin – Le front intérieur canadien : Programme d'entraînement aérien du Commo
2016
Tirage 7 500
ARCHIVÉ
Pièce de 1 oz en argent fin – Le front intérieur canadien : Programme d'entraînement aérien du Commo
2016
Tirage 7 500
89,95 $CAD
Club des Maîtres:
900
Statut : Livraison au Canada et aux É.-U. seulement
Disponibilité :
Rupture de stock en magasin
À propos
Cette pièce commémore l'un des plus importants programmes multinationaux d'entraînement des aviateurs de l'histoire. Commandez votre exemplaire dès aujourd'hui!
Pendant la Seconde Guerre mondiale, une bonne partie du ciel au-dessus du Canada vibrait au son des hélices vrombissantes. Toutes les provinces, à l'exception de Terre-Neuve, ont contribué à former plus de 130 000 cadets de l'air du Canada, de l'Australie, de la Nouvelle-Zélande, dela Grande-Bretagne et d'autres pays alliés en tant que pilotes, opérateurs radio, mitrailleurs, membres d'équipage ou mécaniciens de bord. Le Programmed'entraînement aérien duCommonwealth britannique (PEACB) était l'un des plus importants programmes multinationaux d'entraînement des aviateurs de l'histoire, et l'héritage qu'il a laissé est toujours visible sur les terrains d'aviation et dans les aéroports régionaux qui ponctuent le paysage canadien.
Cette pièce commémorative constitue un magnifique ajout à toute collection ayant pour thème l'histoire ou les exploits militaires. Commandez votre exemplaire dès aujourd'hui!
Caractéristiques particulières- Troisième émission de la série de quatre piècesLe front intérieur canadien, qui se veut un reflet des profondes répercussions qu'a eu la guerre sur le Canada.
- Cette magnifique pièce en argent pur à 99,99 % évoque avec fierté le rôle important qu'a joué le PEACB dans l'effort de guerre déployé par le Canada sur le front intérieur.
- CHAQUE PIÈCE DE LA SÉRIE COMPORTE UN ÉLÉMENT CARTOGRAPHIQUE SUPERBEMENT GRAVÉ qui situe le thème du motif dans un contextegéographique. Le motif au revers de cette pièce attire l'attention de l'observateur sur le sud de l'Ontario et représente un avion Tiger Moth survolant l'école d'entraînement du PEACB à Malton, en Ontario.
- Le motif richement détaillé de cette pièce résulte de la combinaison harmonieuse de divers finis et d'une gravure ciselée avec une finesse exceptionnelle.
- À L'EFFIGIE DU ROIGEORGE VI. L'avers est à l'effigie du roi George VI, monarque régnant durant la Seconde Guerre mondiale.
- Pièce frappée dans l'argent pur à 99,99 %. Aucune TPS ni TVH. Tirage mondial limité.
À propos du motif
Le motif au revers de la pièce, œuvre de l'artiste canadien David A. Oram, représente une image richement détaillée àlaquelle donne vie une gravure méticuleuse et un ensemble remarquable de finis divers. Deuxaviateurs sillonnent le ciel à bord d'un biplan de Havilland DH82A Tiger Moth, qui était utilisé pour l'entraînement des futurs pilotes formés au Canada pendant la Seconde Guerre mondiale. Cette vue rapprochée offre à l'observateur un aperçu des mâts et des haubans porteurs qui maintenaient en place les ailes de bois superposées. Ce modèle, conçu pour l'hiver, comporte également d'autres adaptations qui étaient propres aux avions construits à Downsview, en Ontario, notamment une verrière du poste de pilotage et une roulette de queue remplaçant l'habituel patin. Sur le motif, le biplan à voilure fixe survole des collectivités du sud de l'Ontario, comme l'illustre la cartegravée en arrière-plan. Sousles deux aviateurs apparaît une vue aérienne de l'École élémentaire de pilotage (EEP) no 1 de Malton, en Ontario, montrant la disposition des pistes et des installations d'entraînement du PEACB.
L'entreprise est d'envergure, et fera du Canada l'un des plus grands centres d'entraînement d'aviateurs au monde.
– William Lyon Mackenzie King, premier ministre du Canada
Mis sur pied aux termes d'un accord signé le 17 décembre 1939, le PEACB a placé le Canada au cœur de l'un des plus importants programmes multinationaux d'entraînement des aviateurs de l'histoire. Pendant la Seconde Guerre mondiale, plus de 130 000 membres d'équipage du Canada, de l'Australie, de la Nouvelle-Zélande, de la Grande-Bretagne et d'autres pays ont participé à des entraînements pour devenir pilotes, opérateurs radio, mitrailleurs, bombardiers, navigateurs ou mécaniciens de bord dansdes installations réparties dans l'ensemble du Canada, ce qui a propulsé l'industrie de la construction aéronautique au pays et stimulé le développement des infrastructures canadiennes en aviation.
En raison de son vaste territoire, des excellentes conditions de vol qu'il offrait, de la distancequi le séparait des avions ennemis et desa proximité avec les usines de fabrication américaines, le Canada était l'endroit idéal pour accueillirun programme d'entraînement d'une telle ampleur. Ce dernier eut de profondes répercussions sur le front intérieur canadien : quelques mois seulement après le début des activités du PEACB, toutes les provinces canadiennes (à l'exception de Terre-Neuve, qui s'est jointe au Canada en 1949) avaient sur leur territoire des installations d'entraînement aérien. Les infrastructures déjà en place ont été modernisées, et de nombreux champs ont été asphaltés pour accueillir des pistes et des aires de trafic;ces améliorations ont permis de créer plus de 231 centres d'entraînement d'un bout à l'autre dupays. Le PEACB a également entraîné une forte stimulation de l'industrie de la fabrication aéronautique auCanada, puisque de nombreux aéronefs ont été spécialement construits dans des usines canadiennes, notamment le biplan de Havilland Tiger Moth et le bimoteur AvroAnson.
Conformément aux programmes de formationde la Royal Air Force et de l'Aviation royalecanadienne (ARC), l'entraînement desaviateurs débuta le 29 avril 1940 et fut dirigé par l'ARC avec l'aide d'aéro-clubs, de sociétés d'aviation commerciale et du ministère des Transports du Canada. La progression des recrues dans le cadre du programme d'apprentissage était déterminée par leur rendement lors de l'entraînement initial. Celles qui étaient destinées à devenir des membres d'équipage étaient affectées à des écoles correspondant à leur spécialisation, que ce soit à titre de bombardiers, de navigateurs, d'opérateurs radio, de mitrailleurs ou de mécaniciens de bord, et celles qui possédaient les qualités requises pour devenir pilotes étaient inscrites à une école élémentaire de pilotage (EEP). Ils devaient ensuite enregistrer au moins 50 heures de vol dans le cadre de leur entraînement élémentaire au pilotage à bord d'avions comme le deHavilland Tiger Moth, le Fleet Finch ou le Fairchild Cornell. Les pilotes diplômés pouvaient ensuite accéder à l'École de pilotage militaire (EPM), où les futurs pilotes de chasseurs apprenaient les rudiments du combat aérien aux commandes d'un North American Harvard, tandis que les futurs membres d'équipagerecevaient une formation en bombardement et en reconnaissance maritime à bord d'un Avro Anson, d'un Cessna Crane ou d'un Airspeed Oxford. Le programme d'entraînement était risqué : 1 690 membres du personnel du PEACB, dont 856 étudiants, ont perdu la vie pendant les cinq années d'existence du programme, suscitant un sentiment de perte et rappelant la tragédie de la guerre dans certaines des collectivités où étaient installés des centres d'entraînement.
Pour la population civile du Canada qui venait de vivre lamisère de la grande dépression, le PEACB a provoqué un essor économique important dans les collectivités qui ont accueilli ses installations. Alors que des entreprises locales de construction ont obtenu les contrats pour bâtir les infrastructures nécessaires, des commerçants locaux assuraient l'approvisionnement en biens et services aux étudiants et au personnel du programme. Des liens solides ont été tissés entre certaines recrues et les habitants de ses collectivités, dans la mesure où des organismes communautaires et de services tenaient des cantines et organisaient des activités pour souhaiter la bienvenue aux futurs aviateurs et leur procurer un sentiment d'appartenance.
Le PEACB a pris fin le 31 mars 1945, mais ses répercussions sur le Canada se font encore sentir de nos jours. De nombreux aéroports locaux de partout au Canada doivent leur existence au PEACB ou ont été modernisés dans le cadre de la mise en place des infrastructures du programme. Le rôle du Canada dans l'entraînement aérien de l'OTAN est directement lié à l'héritage laissé par le PEACB, qui, à jamais, aura marqué l'histoire en entraînant près de la moitié du personnel de l'aviation du Commonwealth pendant la guerre et en donnant au Canada sa réputation d'« aérodrome de la démocratie ».
Emballage
Lapièce est encapsulée et présentée dans un boîtierà double coque bordeaux ornédu logo de la Monnaie royale canadienne. Le boîtier est assorti d'une boîte protectrice illustrée.
Commandez votre exemplaire dès aujourd'hui!
Caractéristiques techniques
Numéro de produit
145881
Tirage
7 500
Composition
argent pur à 99,99 %
Poids
31,39 g
Tranche
dentelée
Certificat
numéroté
Valeur nominale
20 dollars
Fini
épreuve numismatique
Séries
Front intérieur canadien des guerres moniales
Évaluations
Questions
Que désirez-vous savoir à propos de ce produit?