Les paifangs, comme on les appelle en mandarin, sont des portails de bois ou de pierre qui, à l’origine, servaient à séparer les subdivisionsdes villes chinoises. Ils ont graduellement perdu ce rôle – tout comme ils ont perdu leurs portes – et sont devenus, au fil du temps, des monuments purement décoratifs. Dans le Canada d’aujourd’hui, ces arches constituent souvent l’élément le plus visible des quartiers chinois, symboles de collaboration entre les citoyens, entreprises et entités administratives des deux pays. Cette série de Postes Canada présente les paifangs de huit quartiers chinois du pays.

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• EXCLUSIF À CET ENSEMBLE! Un feuillet de 8 timbres numéroté et non dentelé;
• un feuillet de 8 timbres découpé à l’emporte-pièce : troué au centre, il rappelle la forme des premières pièces de monnaie chinoises;
• une pièce de monnaie de la dynastie des Qing, vieille de 200 ans, et une autre de la dynastie des Song plus que millénaire – qui ressemblent beaucoup auxanciennes pièces que l’on incrustait dans ces portes;
• un livret couleur de 16 pages présentant, en français, en anglais et en chinois, une description ainsi qu’un historique de chacun des portails;
• un certificat d’authenticité;
• un luxueux coffret pliable en similicuir rouge orné d’un gaufré représentant un portail bien connu en Chine.

À propos des timbres
Les timbres PERMANENTS^MC au tarif du régime intérieur de cet ensemble de collection font partie d’un jeu de vignettes de Postes Canada consacré aux portails des quartiers chinois.

• À Victoria, dans le plus vieux quartier chinois du Canada, se dresse la « porte des intérêts harmonieux», construite en 1981. Ce portail, qui marie éléments traditionnels etréférences symboliques, est gardé par des lions de pierre sculptés à la main provenant de Suzhou, ville jumelle de Victoria. On peut lire sur l’un des piliers le nom de soldats canadiens d’origine chinoise morts au combat pendant la Seconde Guerre mondiale.
• La « porte du millénaire », érigée à Vancouver en 2002, s’inspire des paifangs qui ceinturaient la ville intérieure de Beijing aux XIX^e et XX^e siècles. Conjuguant des styles d’inspiration orientale et occidentale, elle incarne le passé et l’avenir de la communauté.
• Pour la construction de son paifang, la ville d’Edmonton a bénéficié de l’expertise d’architectes et d’artisans de Harbin, sa jumelle chinoise. Ce portail date de 1987 et s’inscrit dans la plus pure tradition chinoise par ses motifs, ses couleurs et ses tuiles décoratives rehaussés d’un éclairage stylisé.
• Fondée en 1909, le quartier chinois de Winnipeg est l’un des premiers au Canada. Construit en 1987, le paifang à son entrée supporteune passerelle surélevée quirelie les édifices Dynasty et Mandarin.
• À l’entrée du centre chinois de Mississauga se trouve un portail construit selon une méthode ancestrale utilisantexclusivement des montants de bois. Fruit d’un savoir-faire technique et d’un soutien gouvernemental concertés, il est un exemple de collaboration entre le Canada et la Chine.
• Le quartier chinois de l’est de Toronto doit son portail à de nombreux partenairescanadiens et chinois. Le Zhong Hua Men, situé à l’angle des rues Gerrard et Hamilton, se veut un hommage aux pionniers canadiens d’origine chinoise, en particulierceux qui ont travaillé à la construction du chemin de fer transcontinental.
• Bâtie en 2010, l’arche d’Ottawa compte neuf toits, une caractéristique propre aux portes impériales de Chine,lesquelles peuvent être construites uniquement dans les capitales. Dans l’arche même sont encastrées cinq pièces de monnaie chinoises porte-bonheur, dontl’une date d’au moins 1 000 ans!
• À Montréal, le quartier chinois est délimité par quatre paifangs : nord, sud, est et ouest. Les portes nord et sud encadrent le boulevard Saint-Laurent, tandis que celles situées à l’est et à l’ouest, plus petites, surplombent une allée piétonnière. Le timbreillustre le portail du nord, que Montréal a reçu en cadeau de la Ville de Shanghai en 1999.
• Les figurines reproduisent des aquarelles réalisées par huit artistes, qui ont chacun illustré une arche chinoise de leur coin de pays. La conceptrice Hélène L’Heureux, d’Interaction/design, a ensuite utilisé les illustrations pour former un tout harmonieux.
• Les artistes ont peint l’arche deleur région sous l’angle qui la distingue, ce qui donne à chaque timbre une véritable couleur locale.

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