En avril 1917, les quatre divisions du Corps canadien reçoivent l'ordre de s'emparer de la lourdement fortifiée crête de Vimy, dans le nord de la France. Cette bataille est la toute première où des soldats des quatre coins du pays sont réunis pour combattre coude à coude. Utilisant des tactiquesnovatrices, ces forces remportent une victoire rudement disputée, prouesse qui leur vaut laréputation d'adversaire redoutablesur le front de l'Ouest et inspire un sentiment de fierté et d'unité nationale. C'est l'un des faits d'armes du Canada durant la Première Guerre mondiale – mais il en paye très chèrement le prix, car presque 11 000 de ses soldats y sont blessés ou tués.

Depuis 1936, un impressionnant monument national marque l'emplacement, rendant hommage aux soldats canadiens qui ont combattu pour la paix et la liberté pendant la Grande Guerre. La Monnaie royalecanadienne est fière d'honorer la mémoire des Canadiens qui ont servi pendant la bataille de la crête de Vimy – et tout au long du conflit – avec une pièce évocatrice en argent pur ornée d'un symbole émouvant du sacrifice d'une nation, même dans le triomphe.

Cette pièce en argent pur souligne l'anniversaire d'une bataille historiquelivrée par le Canada en 1917. Commandezvotre exemplaire dès aujourd'hui!

• SOULIGNEZ LE CENTENAIRE D'UNE BATAILLE HISTORIQUE POUR LE CANADA. La pièce marque le 100^e anniversaire de l'un des combats les plus décisifs menés par les Forces canadiennes durant la Première Guerre mondiale (1914-1918).
• UN MOMENT CHARNIÈRE DES 150 ANS D'HISTOIRE DU CANADA. Si la Confédération évoque la naissance politique de notre pays, la bataille de la crête de Vimy (9-12 avril 1917) marque son ascension vers l'autonomie, qui s'enracine dansla bravoure et les sacrifices consentis sur le champ de bataille où se dresse aujourd'hui le Mémorial national du Canada à Vimy.
• APPLICATION DÉLICATE DE FINIS BRILLANTS ET MATS. Toile de fond solennelle, le fini spécimensur champ finement rayé met en valeur lemotif gravé, dont les détails minutieux sont magnifiquement rehausséspar l'application délicate de finis brillants et mats.
• CARTE-PRÉSENTOIR AVEC RABAT. La pièce est placée dans une carte-présentoir avec rabat qui fournit en un clin d'œil toute l'information nécessaire : caractéristiques de la pièce, certificat d'authenticité et bien plus.
• ARGENT PUR! La pièce est frappée dans de l'argent pur à 99,99 %.
• AUCUNE TPS NI TVH!

Le motif au revers, œuvre de l'artiste canadienne Laurie McGaw, présente une vue deface de l'emblématique sculpture Le Canada en deuil, élément important du Mémorial national duCanada à Vimy, en France. Cette statue allégorique représente Mère Canada, éloquente personnification d'une nation pleurant ses fils tombés au combat. Elle appuie son menton contre sa main, le visage empreint d'une tristesse que rend magnifiquement la gravure minutieuse. Cette figure ciselée occupe le premier plan, en plein centre du motif; aumonument, la sculpture de calcaire se dresse au bord nord-est du socle, le regard plongeant vers le tombeau en contrebas. Le Mémorial de Vimy est ici reproduit à gauche, derrière le personnage endeuillé; sur un champ spécimen finement rayé, il est représenté au loin pourbien illustrer la majesté de ce site commémoratif canadien à l'étranger. À droite de Mère Canada figurent les grandes lettres « VIMY ». L'avers est à l'effigie de Sa Majesté la reine Elizabeth II, selon Susanna Blunt.

• Les forces allemandes se sont emparées de la crête de sept kilomètres et du territoire environnant en 1914. Les Français ont tenté de reprendre lazone en mai 1915, et de nouveau en septembre de la même année, au prix de quelque 150 000 victimes – en comparaison, 100 000 Canadiens ont pris part à la bataille de la crête de Vimy en 1917.
• Le Mémorial de Vimy a été inauguré par le roi Édouard VIII le 26 juillet 1936, à l'occasion d'une cérémonie ayant attiré plus de 100 000 personnes, dont de nombreux dignitaires et anciens combattants.
• Les visiteurs du Mémorial de Vimy, en France, peuvent encore voir une partie du passagesouterrain de la Grange, portion d'un réseau creusé à au moins 10 mètres de profondeur.
• Pour leurs actes de bravoure individuels, quatre Canadiens ont été décorés de la Croix de Victoria : le soldat William Milne, le sergent suppléant Ellis Sifton, le capitaine Thain MacDowell et le soldat John Pattison.
• Le commandant du Corps canadien, le lieutenant-général Julian Byng, était si aimé de ses soldats qu'ils se surnommaient eux-mêmes les « Byng Boys » (les garsde Byng). Après la guerre, on lui conféra la pairie, puis il reçut letitre de premier vicomte de Vimy, et assuma les fonctions de gouverneur général du Canada de 1921 à 1926.

Une préparation intense marque les semaines précédant l'offensive : les militaires canadiens se servent de maquetteset de cartes pour répéter en recréant les conditions qu'ils devront braver durant l'attaque. On creuse des tunnels jusqu'aux lignes de front et sous la zone disputée, qu'on équipe parfois de rails, d'entrées d'eau, de systèmes d'électricité et de grands dépôts d'armes. Chaque soldat d'infanterie sait quelle tâche lui revient, car il s'est vu assigner un rôle spécialisé, par exemple grenadier, carabinierou mitrailleur.

Après un bombardement soutenu (appelé la « semainede souffrance » par les forces allemandes défendant la crête),une première vague de 15 000 soldats canadiens est déployée à 5 h 30 le 9 avril 1917. L'infanterie avance derrière un barrage roulant, précédée d'une ligne de tir d'artillerie incessant dirigétout juste devant elle pour affaiblir et détruire les défenses ennemies. Mais tous les Canadiens ne progressent pas côte à côte; ils utilisent plutôt une nouvelle technique d'attaque en profondeur et par phases. Leur avancée est soigneusement cadencée et programmée à la minute près.Et cette tactique novatrice porte ses fruits : en une demi-heure, ils s'emparent d'une partie de la ligne de front, et à midi, la majorité de la crête appartientaux Alliés. Le 10 avril, une charge à la baïonnette permet au Canada d'en saisir la côte 145, son point culminant, puis le « Bourgeon » suit le 12 avril. Vaincu, l'ennemi cède la position qu'il occupait depuis 1914.

Le Mémorial national du Canada à Vimy est situé à 14 kilomètres au nord de la ville française d'Arras, sur la côte 145, d'où il surplombe l'ancien champ de bataille. Ce territoire marqué par le combat a été cédé à perpétuité au Canada en 1922; en 1925, celui-ci amorçait l'érection d'un monument pour honorer tous les soldats canadiens qui ont combattu pendant la Première Guerre mondiale.

Achevé en 1936, le Mémorial de Vimy a été conçu par le sculpteur canadien Walter Allward dans un style classique moderne. Ses deux tours de 30 mètres, représentant le Canada et la France, s'élèvent au-dessus du parc commémoratif de bataille, dressées sur leur socle de pierre et de béton. Tout au long de leurs parois extérieures sont inscrits les noms des 11 285 Canadiens qui sont tombés au combat en France durant la Première Guerre mondiale et qui n'ont pas de sépulture connue. Le sentiment de perte est exacerbé par la sculpture intitulée Le Canada en deuil, placée en saillie à l'avant du monument; l'une des 20 sculptures allégoriques du site, la figure de Mère Canada, qui affiche sous sa cape un air affligé, symbolise une nation pleurant ses fils disparus.Son regard se pose sur le tombeau en contrebas, orné de branches de laurier, d'une épée et d'un casque Brodie.

Entouré des tranchées et des tunnels préservés, ce puissant hommage canadien aux combattants de la Première Guerre mondiale allait survivre à la Deuxième – même si Vimy retomberait entre des mains ennemies en1940. En 2007, après une restauration majeure, l'emblématique Mémorial de Vimy a été inauguré de nouveau; il demeure l'un des monuments canadiens les plus importants. Symbole intemporel de bravoure, de paix et d'honneur, il forme aussi un rappel bouleversant du coût tragique de la guerre.

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