Il s’agit du « Titanic inconnu de la côte Ouest ». Seulement quelques heures après son départ de Skagway, enAlaska, le SS Princess Sophia, poussé par une fulgurante tempêtehivernale pendant la nuit du 23 octobre 1918, dévie de son itinéraire et percute le récif Vanderbilt. Échoué sur l’affleurementrocheux, le navire à vapeur de 75 mètres (245 pi) est fouetté par les vents et les vagues pendant une quarantaine d’heures avant de finalement sombrer, tôt dans la soirée du 25 octobre. Le tragique naufrage du SS Princess Sophia n’a laissé aucun survivant, seulement des questions sans réponse qui subsistent un siècle plus tard.Cette pièce rehaussée d’une coloration sélective souligne le 100^e anniversaire du pire désastre maritime de l’histoire du Nord-Ouest Pacifique. Entourée d’un motif de cordage et bordée par la silhouette d’une carte, l’image du SS Princess Sophia au revers représente le début de cette tragédie qui a entraîné la mort de quelque 350 personnes dans les eaux glacées de l’Alaska et plongé dans le deuil des collectivités de la Colombie-Britannique, du Yukon et de l’Alaska.

Ajoutez à votre collection cette commémoration d’une tragédie survenue il y a 100 ans dans leseaux glacées du Nord-Ouest Pacifique.

• UN MOTIF INÉDIT. Au revers se trouve gravé pour la première fois un motif decordage qui suit toute la tranche. Cet exploit technique donne un relief ondulé à l’extrémitéde la tranche et entoure complètement l’image nautique.
• UNE TRAGÉDIE IMPOSSIBLE À OUBLIER. Combinant coloration sélective et gravure, cette pièce en argent pur à 99,99 % rappelle à la mémoire le naufrage tragique duSS Princess Sophia et les quelque 350 personnes qui ontperdu la vie, il y a 100 ans.
• DES COULEURS ÉBLOUISSANTES. Le caractère tragique de l’image au revers est accentué par la coloration. La palette de couleurs rend bien la mer agitée et le vent glacial de cette nuit-là, avec des vagues qui s’écrasent contre la coque et qui submergent le récif au moment de la collision.
• UNE GRAVURE QUI SITUE GÉOGRAPHIQUEMENT LA SCÈNE. Le motif au revers occupe les eaux qui se trouvent entre les rives gravées du canal Lynn, l’étroit passage alaskainoù le SS Princess Sophia s’est échoué.
• PAS SEULEMENT POUR LES AMATEURSD’HISTOIRE ET DE NAVIRES. Les histoires de naufrage fascinent les gens de tousles âges depuis longtemps, et celle-ci ne fait pas exception. Peu importe le thème, ce mélange captivant de coloration et de gravure sera un superbe ajout à votre collection!
• CERTIFICAT NUMÉROTÉ. La Monnaie royale canadienne certifie l’authenticité de toutes ses pièces de collection.
• TIRAGE MONDIAL LIMITÉ à seulement 6 000 exemplaires.
• UNE ONCE D’ARGENT FIN. La pièce est frappée dans une once d’argent pur à 99,99 %.
• AUCUNE TPS NI TVH.

Le puissant motif au revers, œuvre d’Yves Bérubé, est une représentation spectaculaire du naufrage du navire qui a été surnommé « le Titanic inconnu de la côte Ouest ». Le choix de couleurs de l’artiste rend bien la mer agitée des petites heures du 24 octobre 1918, lorsqu’une fulgurante tempête hivernale a fait dévier le SS Princess Sophia de sa trajectoire pour le conduire à une collision fatidique avec un récif balayé par les vagues. La scène montre le moment de l’impact : la coque du navire frappant de front le récifVanderbilt. L’image colorée occupe les eaux qui séparent les rives gravées du canal Lynn, un étroit passage en Alaska où l’événement s’est produit, ce qui place le motif dans son contexte géographique. La valeur nominale« 20 DOLLARS », la mention « CANADA » et le millésime « 2018 » sont gravés sur les rives, etle revers est encerclé par un motif novateur de cordage gravé sur la tranche. L’avers est à l’effigie de Sa Majesté la reine Elizabeth II, selon Susanna Blunt.

• Le SS Princess Sophia faisait partie de plusieurs nouveaux navires construitspour le British Columbia Coastal Service (BCCS), une division du Chemin de fer Canadien Pacifique, dont la flotte des Princess assurait une desserte essentielle pour les ports isolés se trouvant le long des routes nordiques de la bande côtière de l’Alaska. Pendant ses six années de service, le navire à vapeur transportait passagers et marchandises vers des villages nordiques de mai à octobre, et entre Victoria et Vancouver le reste de l’année.
• Avant son voyage fatidique, le SS Princess Sophia avait connu son lot de mésaventures. En avril 1913,il s’était échoué sur le même récif qui avait endommagé en 1910 son navire-frère, le SS Princess May; en novembre 1913, il avait cassé son étambot enheurtant un objet submergé; et en janvier 1914, il s’était échoué près de la baie Alert, en Colombie-Britannique.
• Des appels à l’aide ont été lancés après que le navire fut entré en collision avec lerécif Vanderbilt. Plusieurs navires se sont présentés, mais à bord du bateau en détresse, les conditions ont été jugées trop dangereuses pour le transfert des passagers. Un baromètre en hausse avait donné aucapitaine et à l’équipage l’espoir que les vents allaient se calmer; malheureusement, une convergence des systèmes météorologiques a plutôt intensifié la tempête.
• Le navire avait survécu à la marée haute de fin d’après-midi du 24 octobre, et comme celle du lendemain était plus basse, on pensait qu’il était en sécurité. Les navires de secours se sont donc mis à l’abri pour la nuit.
• Hélas, le blizzard était d’une telle violence que les navires de secours n’ont jamais pu répondre à l’appel du bateau en détresse. Le matin suivant, tout ce qui en restait était le haut de son mât de misaine, qui s’élevait deseaux glacées près du récif Vanderbilt.
• Il est difficile de savoir le nombre exactde personnes ayant perdu la vie lors de cette tragédie. Le navire était conçu pour loger 350 passagers, mais sa capacité maximale était de 500 passagers et 75 membres d’équipage. Le livre de bord du navire n’a jamais été retrouvé, mais différents comptes rendus (notamment l’ultime lettre de deux passagers) permettent d’estimer entre 343 et 370 le nombre de victimes. Si l’on ignore le nombre exact de personnes qui étaientà bord, c’est en grande partie à cause dela rotation de personnel qui avait eu lieu à Skagway : plusieurs membres de l’équipage, ayant contracté la grippe, avaient dû se faire remplacer. On soupçonne qu’il y avait aussides passagers clandestins.
• La tragédie a été éclipsée des manchettes par d’autres événements d’importance mondiale, de la pandémie de grippe espagnole à la fin de laPremière Guerre mondiale. Plusieurs des corps retrouvés sont arrivés à Vancouver le 11 novembre 1918, au moment où on commençaità célébrer l’Armistice.

La pièce est encapsulée et présentée dans un boîtier à double coque bordeaux orné du logo de la Monnaie royale canadienne. Le boîtier est assorti d’une boîte protectrice noire.

Commandez dès aujourd’hui!