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Pièce de 1 oz en argent pur - Seconde Guerre mondiale : Série Champs de bataille - La bataille de l'Escaut
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Pièce de 1 oz en argent pur - Seconde Guerre mondiale : Série Champs de bataille - La bataille de l'Escaut
94,95 $CAD
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L'Escaut, ou le début de la libération des Pays-Bas. Commandez votre pièce dès aujourd'hui!
« J'insiste sur le fait que, de toutes les opérations que nous menons sur notre front, de la Suisse à la Manche, celles à Anvers sontde la plus haute importance… » – Message du général Dwight D. Eisenhower, commandant suprême des Forces alliées, au maréchal Bernard Law Montgomery, commandant du 21e groupe d'armées (9 octobre 1944)
Les liens étroits qui unissent le Canada et les Pays-Bas ont été forgés durant la Seconde Guerre mondiale, lorsque les deux pays ont marqué l'histoire ensemble aux abords de l'Escaut. Notre huitième pièce de la série Champs de bataille souligne le 75e anniversaire de la bataille de l'Escaut (du 2 octobre au 8 novembre 1944), l'une des plus grandes contributions du Canada à la victoire des Alliés en Europe. Le motif de la pièce évoque toute l'intensité de cette bataille, dont chaque avancée se faisait au prix d'un affrontement meurtrier visant à s'emparer du terrain dominant. Pour la Première Armée canadienne, la bataille de l'Escaut était le combat jusqu'alors le plus sanglant. Mais pour les Néerlandais, elle marquait le premier pas vers la fin d'une occupation brutale, et cimentait l'amitié entre les deux nations.
Commandez dès maintenant cette pièce soulignant le 75e anniversaire de la bataille de l'Escaut, où se sont noués les liens serrés entre le Canada et les Pays-Bas.
Caractéristiques particulières
- HUITIÈME PIÈCE DE LA SÉRIE SECONDE GUERRE MONDIALE : SÉRIE CHAMPS DE BATAILLE. Cette pièce de 1 oz soulignele 75e anniversairede la bataille de l'Escaut (1944), un important combat auquel a pris part la Première Armée canadienne.
- EFFIGIE HISTORIQUE. L'avers de cette pièce en argent fin est à l'effigie du roi George VI selon T. H. Paget, comme toutes les pièces canadiennes émises en 1944.
- INSIGNE DES NÔTRES. L'insigne prestigieux de la Première Armée canadienne surmonte le motif, mettant l'accent sur le rôle décisif que le Canada a joué dans l'ouverture de l'accès au port d'Anvers àl'automne 1944.
- COLLABORATION ÉTROITE.Nous avons collaboré étroitement avec des historiens et des experts du domaine militaire au Canada et aux Pays-Bas afin de garantir l'exactitude historique du motif splendidement gravé.
- EMBALLAGE EXCLUSIF. Chaque pièce de la série Seconde Guerre mondiale : Série Champs de bataille (dont celle-ci)est présentée dans un boîtier à double coque assorti d'une boîte protectrice spéciale. En mettant toutes les boîtes côte à côte, vous découvrirez une ligne du temps complète de la participation militaire canadienne à la Seconde Guerre mondiale.
- CERTIFICAT NUMÉROTÉ. La Monnaie royale canadienne certifie l'authenticité de toutesses pièces de collection.
- UNE ONCE D'ARGENT FIN. La pièce est frappée dans de l'argent pur à 99,99 %!
- TIRAGE MONDIAL LIMITÉ à seulement 7 500 exemplaires.
- AUCUNE TPS NI TVH!
Motif
Pour souligner le 75e anniversaire de la bataille de l'Escaut (1944-2019), l'artiste Mary McPherson propose une représentation réaliste d'un soldat ojibwé au combat, àl'automne 1944. L'insigne de la Première Armée canadienne figure au-dessus du fantassin canadien, qui s'avance devant un moulin, mitrailleuse Bren à la main. Un Wasp MKII C, variante lance-flammes de l'Universal Carrier, appuie l'avancée de l'infanterie depuis le sommet d'un talus, aux abords du fleuve Escaut. L'avers est à l'effigie du roi George VI, selon T. H. Paget.
Participation du Canada à la bataille de l'Escaut (1944)
À l'automne 1944, l'avancée rapide des Forces alliées dans le Nord-Ouest de l'Europe avait été ralentie, car celles-ci avaient étiré leurs lignes de ravitaillement. Il était ainsi capital de contrôler un port en eau profonde plus près du front; heureusement, les Forces alliées avaient réussi à prendre en septembre le deuxième port de mer en Europe, celui d'Anvers (en Belgique).
Cependant, ce port n'était d'aucune utilité s'il ne donnait pas accès à la mer du Nord – et l'estuaire de l'Escaut était occupé de part et d'autre par plus de 100 000 soldats d'élite de la Wehrmacht. La Première Armée canadienne a donc été investie d'une mission : la prise d'un couloir d'une longueur de 70 kilomètres, avec l'aide de troupes britanniques et polonaises.
Le 2 octobre, la 2e Division de l'infanterie canadienne, soutenue par la 4e Division blindée canadienne, lance la première étape de l'offensive sur la rive nord du fleuve. Ellesgagnent d'abord du terrain sur l'isthme de Beveland-du-Sud (qu'on appelle « polder »), puis réussissent à dégager la péninsule durant la troisième étape, l'Opération « Vitality » (du 24 au 31 octobre).
Entre-temps, on commence la deuxième étape (Opération « Switchback ») le 6 octobre : la 3e Division de l'infanterie canadienne se rendjusqu'à la « poche » de Breskens sur la rive sud et la dégage. Avec l'appuides forces aériennes et de l'artillerie britanniques, les chars lance-flammes Wasp mènent la charge pour franchir le canal Léopold, pendant que l'infanterie lance une attaque amphibie sur le rivage.
Enfin, durant la dernière étape (Opération « Infatuate »), les Forces alliées prennent d'assaut l'île de Walcheren, lourdement fortifiée. Elles bombardent les digues autour del'île afin d'inonder 80 % de la terre et d'ainsi permettre une attaque amphibie. Les Canadiens (et par la suite la 52e Division britannique) attaquent la seule voie d'accès terrestre à l'île : une route en remblai trop étroite pour les chars. Middelbourg tombe le 6 novembre, et on vient à bout des dernières poches de résistance deux jours plus tard. On procède ensuite à une opération majeure de dragage de mines dans le fleuve Escaut.
Le saviez-vous?
- Le terrain était plat, et les routes – ainsi que les défenses ennemies – se trouvaient par-dessus des digues et d'autres ouvragesen terre. Quant aux armes, comme les meurtriers lance-roquettes Nebelwerfer, elles étaient souvent placées sur le revers de talus. On avait abattu des arbres et planté les troncs dans des champs parsemés de mines. Reliés par du fil barbelé, ces troncs, qu'on surnommait « asperges de Rommel », représentaient des obstacles mortels pour les parachutistes. On posait aussi des mines sous les routes principales, et on perçait les digues pour inonder les basses terres.
- Les Canadiens se sont vite rendu compte qu'il était impossible de creuser des trous de tirailleurs ou des tranchées de plus d'un pied de profondeur, car ils se remplissaient d'eau. Le temps froid rendait les conditions humides encore plus inconfortables, sans parler de la boue, qui ralentissait hommes et machines.
- Le Canada a subi 6 367 pertes au cours de cette bataille de cinq semaines, dont 3 650 hommes de la 2e Division de l'infanterie canadienne.
- Le 13 octobre 1944, dit le « vendredi noir », la compagnie d'avant-gardedu Black Watch connaît l'une des deux journées les plus dévastatrices de l'histoire du régiment : des 90 hommes, seuls quatre survivent, et les quatre commandants de la compagnie succombent.
- Un cargo fabriqué au Canada, le SS Fort Cataraqui, est le premier navire allié à entrer dans le port d'Anvers, le 28 novembre 1944.
- Les forces ennemies tentent de reprendre le port d'Anvers en lançant une attaque majeure en décembre 1944, qu'on appellera « bataille desArdennes » ou « bataille du Saillant » (traduction de l'anglais Battle of the Bulge).
- Frayant son chemin en France et en Belgique, la Première Armée canadienne avait pour mission de chasser l'ennemi des zones côtières, ce qui comprenait la mise hors service des sites de lancement des armes V qui s'abattaient sur le sud de l'Angleterre. Mais on a tôt fait de cibler le port d'Anvers pendant la bataille de l'Escaut. En fait, du 14 octobre 1944au 30 mars 1945, c'est cetteville qui a été la plus ciblée : le port, alors sous contrôle allié, aurait été atteint par 1 214 bombes volantes V1 etfusées supersoniques V2.
Emballage
La pièce est encapsulée et présentée dans un boîtier à double coqueorné du logo de la Monnaie royale canadienne. Le boîtier est assorti d'une boîte protectrice spéciale.
COLLECTIONNEZ TOUTES LES PIÈCES DE LA SÉRIE!
Chaque pièce est présentée dans une boîte protectrice illustrée spéciale : en mettant toutes les boîtes côte à côte, vous découvrirez une ligne du temps de la participation canadienne lors de la Seconde Guerre mondiale.
Numéro de produit
147824
Tirage
7 500
Composition
argent pur à 99,99 %
Poids
31,39 g
Diamètre
38 mm
Tranche
dentelée
Certificat
numéroté
Valeur nominale
20 dollars
Fini
épreuve numismatique
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