N’oublions jamais
- 18 oct. 2018
- Histoire
- 3 MINUTES de lecture
Un bijou d’ingénierie pour marquer la fin de la Première Guerre mondiale
Difficile à croire à notre époque, mais les casques d’acier étaient une nouveauté à celle de la Première Guerre mondiale. Une nouveauté devenue indispensable en 1915, dans les tranchées, pour protéger les soldats des éclats d’obus, des balles et des débris.
Après que la France eut conçu un premier casque extrêmement inconfortable, des fabricants britanniques commencent, en 1916, à produire le modèle Mark 1, qui sera utilisé jusque dans les années 1960. Il s’agit de l’un des casques militaires emblématiques du 20e siècle.
Aujourd’hui, la Monnaie royale canadienne ravive ce puissant symbole de guerre, à grand renfort de créativité numismatique et d’ingénierie moderne, pour souligner le 100e anniversaire de l’Armistice de 1918.
Un bijou d’ingénierie pour marquer la fin de la Première Guerre mondiale
Difficile à croire à notre époque, mais les casques d’acier étaient une nouveauté à celle de la Première Guerre mondiale. Une nouveauté devenue indispensable en 1915, dans les tranchées, pour protéger les soldats des éclats d’obus, des balles et des débris.
Après que la France eut conçu un premier casque extrêmement inconfortable, des fabricants britanniques commencent, en 1916, à produire le modèle Mark 1, qui sera utilisé jusque dans les années 1960. Il s’agit de l’un des casques militaires emblématiques du 20e siècle.
Aujourd’hui, la Monnaie royale canadienne ravive ce puissant symbole de guerre, à grand renfort de créativité numismatique et d’ingénierie moderne, pour souligner le 100e anniversaire de l’Armistice de 1918.
Le célèbre casque de soldat en acier, version miniature
Cette pièce en argent pur à courbure extrême – une première! – est une miniature exacte du casque qui a sauvé des milliers de vies. Son aspect ancien et usé par la guerre évoque la bravoure et le sacrifice des soldats qui ont combattu pendant des mois dans les tranchées, sous la menace constante des tirs ennemis et de la mort.
Mais malgré sa forme inhabituelle, il s’agit d’une pièce dans tout ce qu’elle a de plus authentique. Le revers présente quatre coquelicots vus de haut, entourés des mentions 1918, 2018, N’OUBLIONS JAMAIS et LEST WE FORGET, gravées le long du bord. À l’avers se trouve l’effigie de Sa Majesté la reine Elizabeth II dans la calotte du casque et les mentions ELIZABETH II, CANADA, D · G · REGINA et 25 DOLLARS gravées sous le bord.
Cette pièce d’exception, souvenir d’une époque militaire passée, saura se démarquer d’entre toutes dans n’importe quelle collection.
Un savoir-faire ancien en l’honneur des disparus
La Première Guerre mondiale fut le conflit le plus sanglant auquel prit part le Canada. Plus de 66 000 Canadiens, dont de nombreux Terre-Neuviens, y perdirent la vie. Peu d’images évoquent l’ampleur de ces pertes humaines comme celle d’innombrables stèles funéraires dans un champ.
La scène empreinte de solennité est magnifiquement gravée sur cette pièce somptueuse en or pur aux côtés d’un autre symbole incontesté de guerre : le coquelicot. Cette fleur, qui représente le souvenir au Canada depuis près de 100 ans, est également porteuse de sens au Royaume-Uni ainsi que dans d’autres nations comme l’Argentine, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, la France, l’Allemagne, le Kazakhstan, le Malawi, l’Afrique du Sud, l’Espagne, le Sri Lanka et les États-Unis.
Des fleurs rouge sang sur les champs de bataille
On a remarqué la présence de coquelicots sur les champs de bataille bien avant que John McCrae n’écrive son célèbre poème. Pendant les guerres napoléoniennes, les bombes, en explosant, enrichissent le sol de chaux, un nutriment essentiel à la pousse des coquelicots. Une fois les affrontements terminés, les champs de bataille se couvrent de fleurs rouge sang. C’est cette même couleur éclatante qui constitue le point central de la pièce, dans une nuance légèrement translucide où transparaît la brillance de l’or.
Trois feuilles jaillissent de la fleur centrale, agitées par les turbulences de la guerre. Le motif comprend en tout six coquelicots, qui représentent les six continents ayant pris part au conflit, dont le bilan collectif s’élève à 20 millions de morts et à 21 millions de blessés.
Aujourd’hui, ces chiffres nous semblent incompréhensibles. La souffrance, les sacrifices et les pertes dévastatrices de la Grande Guerre seront préservés à jamais sur ces deux pièces commémoratives qui constituent, par l’histoire qu’elles portent, un hommage à la résilience de l’esprit humain et au pouvoir immuable de l’espoir. Celui de voir la paix rétablie.
Pour ceux tombés au combat et pour la paix
Un moment immortalisé , un mystère résolu
Un soldat canadien jette un regard nerveux par-dessus son épaule, en réponse à une tape d’encouragement dans le dos que lui donne un camarade alors qu’il s’apprête à débarquer d’une péniche à Juno Beach. Ce bref instant, immortalisé dans une rare vidéo prise durant le débarquement de Normandie, le 6 juin 1944, a inspiré le motif du dollar épreuve numismatique en argent 2019 de la Monnaie royale canadienne.
La fête qui a fait vibrer le monde entier
Quand on demande à l’artiste Pandora Young où elle irait si elle pouvait voyager dans le temps pour vivre le jour de la Victoire en Europe, elle répond : « là où il y avait la plus grande foule ». À l’annonce de la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe, le monde a vécu l’un de ses premiers véritables tournants collectifs – et l’ambiance festive qui en a découlé partout a inspiré le motif conçu par Mme Young pour le dollar épreuve numismatique en argent fin 2020, qui souligne le 75e anniversaire de cette journée marquante.